Histoire de Djerba la douce !
… c'est le surnom qui a fait la célébrité de l'île dès les années '60. Douce est en effet cette île du bord de la Méditerranée : de par son climat, sa lumière le soir au couchant et l'accueil de ses habitants.
Faits et informations clés
Gustave Flaubert fait décrire à Mathos, dans le chapitre IX de son roman Salammbô, cette « île couverte de poudre d'or, de verdure et d'oiseaux, où les citronniers sont hauts comme des cèdres [...] où l'air est si doux qu'il empêche de mourir ».
Djerba, également appelée Jarbah ou Jerba, est une île méditerranéenne située dans le golfe de Gabès, au large des côtes tunisiennes. Elle est reliée au continent par une chaussée de près de 6 kilomètres, une prouesse d’ingénierie qui facilite l'accès à cette destination unique.
La plus grande île d'Afrique du Nord, Djerba, se distingue par son histoire fascinante et sa beauté naturelle. Cette île plate, culminant à seulement 54 mètres au-dessus du niveau de la mer, séduit par ses rivages de sable fin, bordés de palmiers, et ses eaux peu profondes. S’étendant sur 514 km² (25 km sur 22 km), elle offre une diversité de paysages, allant des plages scintillantes et accueillantes aux oasis luxuriantes et aux panoramas désertiques captivants.
Connue dans l'Antiquité comme l'île des mangeurs de lotus, Djerba figure dans l'illustre Odyssée d'Homère comme la patrie des Lotophages. Selon la légende, Ulysse et son équipage auraient accosté sur ces rivages, goûtant au fruit du lotus, une plante envoûtante réputée pour plonger ses consommateurs dans une douce apathie, les détachant de leur foyer et de leur passé. Une autre légende associe Djerba à la nymphe Calypso, qui aurait retenu Ulysse captif pendant sept ans, séduite par son charme et son attention.
Au fil des siècles, Djerba a été le théâtre de nombreuses conquêtes. Colonisée par les Arabes en 655 après J.-C., elle devint une plaque tournante pour les commerçants phéniciens avant d’être intégrée à l’Empire carthaginois. Sous la domination romaine, l’île prospéra grâce à l’agriculture et au commerce. Par la suite, elle fut marquée par les influences berbères, arabes, ottomanes et européennes, laissant une empreinte culturelle riche et diversifiée. En 1881, l’île passa sous contrôle français dans le cadre d’un accord avec les Britanniques, et elle célébra l’indépendance tunisienne dans les années 1950.
La population de Djerba, majoritairement musulmane, se distingue par sa tolérance religieuse. L’île abrite notamment la Ghriba, l’une des plus anciennes synagogues du monde, datant de 26 siècles. Ce site emblématique témoigne de la coexistence pacifique des différentes communautés religieuses, un aspect profondément enraciné dans l’identité djerbienne.
La vieille ville de Houmt Souk, qui compte environ 70 000 habitants, est un joyau d'architecture traditionnelle. Ses ruelles sinueuses et ses constructions typiques transportent les visiteurs dans un passé empreint d’authenticité. L’interdiction de construire de hauts immeubles sur l’île préserve son charme unique, et la plupart des hôtels affichent le style traditionnel des maisons locales, avec leurs bâtiments blancs et carrés surmontés de toits en dôme. Cependant, l'émergence de villas modernes au style "3D" menace de dénaturer l’héritage architectural de Djerba, rendant essentielle la préservation des traditions locales.
Fait insolite : La ville d'Ajim, située sur l'île, est célèbre pour avoir servi de décor en 1977 à Mos Eisley, la célèbre cité de Star Wars et maison d'Anakin Skywalker. Une anecdote qui ajoute une touche de modernité et de magie cinématographique à l’histoire millénaire de Djerba.

La Tunisie - de hier à aujourd'hui
L'époque punique
12e s. av. J.-C.:Les Phéniciens colonisent la Tunisie814 av. J.-C.:Fondation de Carthage
5e/4e s. av. J.-C.:ascension de la Carthage phénicienne comme puissance dominante en Méditerranée
264-241 av. J.-C.:première guerre punique contre Rome, perte de la Sicile
218-201 av. J.-C.:deuxième guerre punique, perte de la position de grande puissance carthaginoise
149-146 av. J.-C. J.-C. :troisième guerre punique, destruction totale de Carthage par les Romains, la Tunisie devient une province romaine
L'époque romaine
A partir de 146 av. J.-C. :province romaine « Afrique »
A partir de 27 av. J.-C. :colonisation romaine intensive sous Auguste, naissance de plus de 200 villes romaines en Tunisie
4e siècle ap. J.-C.:Déclin de l'Empire romain, le christianisme s'impose439-570 après J.-C.:alternance de dynasties romaines
La période arabe
670 après J.-C.:soumission arabe de la province byzantine, fondation de Kairouan comme capitale
A partir de 799 après J.-C.:alternance de dynasties arabes
Jusqu'au 8e/9e siècle après J.-C. J.-C.:islamisation complète du Maghreb
Jusqu'au 15e siècle après J.-C.:l'afflux de réfugiés musulmans et juifs très instruits venus d'Espagne favorise les arts et les sciences
La domination turque
A partir de 1574:la Tunisie devient une province de l'Empire ottoman pour 300 ans avec une autonomie sous les ordres des beys
nommés par Constantinople16. J.-C.:apogée de la piraterie méditerranéenne, grands marchés d'esclaves (entre autres à Tunis)
A partir du milieu du 19e siècle après J.-C.:dépendance croissante vis-à-vis des puissances coloniales européennes
La période coloniale française
À partir de 1881:La Tunisie est un protectorat français, des Européens arrivent dans le pays
1934:Habib Bourguiba fonde le parti Néo Destour
À partir de 1950:Conflits acharnés entre le mouvement indépendantiste et l'administration française
La Tunisie indépendante
20. Mars 1956:La France reconnaît l'indépendance tunisienne
1957-1987:Le Premier ministre Habib Bourguiba devient président de la République tunisienne
07 novembre 1987:Bourguiba est déclaré inapte à exercer ses fonctions par le chef du gouvernement Ben Ali en raison de son état de santé, Ben Ali lui succède.
14 janvier 2011:Révolution de jasmin, Ben Ali démissionne et fuit le pays, formation d'une assemblée constituante qui met en place un gouvernement de transition et un président.
31 décembre 2014:Béji Caïd Essebsi devient le premier président élu librement par le peuple.
25 juillet 2019:décès du président sortant Essebsi
23 octobre 2019:élection du nouveau président Kais Saied
Categorie: Patrimoine

Fondouk Ben Ghorbel
Histoire
Les fondouks, également appelés caravansérails, sont de magnifiques monuments historiques datant pour les plus anciens du XVIe siècle, et pour la majorité du XVIIe siècle. Répandus autour de la Méditerranée (en Tunisie, au Maroc, au Caire, à Damas, etc.), ils étaient construits pour accueillir les commerçants transitant par l’île de Djerba. Leur emplacement central à Houmt Souk témoignait également de leur rôle essentiel dans le commerce. Ces édifices ont joué un rôle majeur en favorisant le développement des échanges commerciaux et la prospérité économique de l’île. Autrefois, l’île comptait près de 25 fondouks dispersés à l’entrée nord de la ville, à proximité des souks. Cependant, avec l’évolution des moyens de transport et la perte de leur importance stratégique au XXe siècle, les fondouks ont progressivement connu un déclin. Aujourd’hui, certains ont disparu, d’autres ont été restaurés et reconvertis à de nouveaux usages, en ateliers artisanaux, en centres commerciaux ou même en restaurants. Parmi eux, seul le Fondouk Ben Ghorbel est resté quasiment intact et reste l’unique exemple ayant préservé son apparence. Il est utilisé comme entrepôt pour les marchandises des commerçants du souk.
Architecture
Les fondouks reflètent une architecture harmonieuse, mêlant des influences méditerranéennes et le style authentique djerbien. Bien que construits sur un plan architectural similaire, ces bâtiments rectangulaires offrent des agencements variés.
Ils présentent généralement deux étages entourant un patio central. Ce patio, vaste et ouvert, servait autrefois d’abri pour les animaux des commerçants. Il comprend une citerne et un puits collectant l’eau de pluie depuis les toits, et il est entouré d’arcades au rez-de-chaussée comme à l’étage. Le rez-de-chaussée était dédié au rangement des marchandises, tandis que l’étage accueillait des chambres pour héberger les commerçants.


La tour "des crânes" ou Borj ER-ROOS
Cette structure fut érigée par les Ottomans près du fort Ghazi Mustapha à Houmt Souk, à l'aide des crânes des soldats espagnols tombés lors de la célèbre bataille de mai 1560. Durant cet affrontement, le commandant Dragut Pacha mit fin à la domination espagnole sur l'île de Djerba. En 1848, elle fut détruite sur ordre du bey de Tunis, et les ossements furent inhumés dans le cimetière des chrétiens. Elle a depuis été remplacée par une obélisque, toujours visible aujourd'hui.
(info par djerba-insolite.com)
L’histoire du phare Taguermess
En parcourant la magnifique côte tunisienne, vous découvrirez le célèbre phare Taguermess. Situé à l’extrémité orientale de l’île de Djerba, ce monument emblématique attire chaque année de nombreux curieux et passionnés d’histoire.
Érigé en 1900 sous la supervision de la Compagnie des Phares et Balises Française, le phare Taguermess – également connu sous le nom de Ras Taguermess – occupe une place de choix dans le patrimoine maritime tunisien. Sa construction répondait à un besoin pressant : sécuriser le passage des navires dans une zone redoutée pour ses récifs et courants marins dangereux.
Ce phare majestueux se distingue par sa tour cylindrique en pierre, surmontée d’une lanterne aux couleurs blanche et rouge. Du haut de ses 33 mètres, il offre une vue panoramique à couper le souffle sur la mer Méditerranée et les rivages tunisiens.
Mais le phare Taguermess ne se limite pas à sa mission première de guider les marins. Il constitue également un repère géographique incontournable pour les promeneurs et les touristes en quête de découvertes.
Mosqué de Fadhloun
Partez à la découverte des mosquées, avec plus de 300 édifices répartis sur l'île de Djerba ! Parmi elles, la mosquée de Fadhloun se distingue par son récemment rénovée et son statut de monument classé. Son architecture unique, semblable à une forteresse, ne manquera pas de vous captiver. Lors de votre visite, vous pourrez explorer, à l'exception de la salle de prière, certaines salles ouvertes au public.


Sedouikech
Sedouikech est l’un des derniers villages de Djerba, aux côtés de Guellala, Ajim et Ouirsighen, où la langue berbère, riche en histoire et en culture, est encore parlée quotidiennement par ses habitants. Situé stratégiquement sur la route de la chaussée romaine menant au continent, ce village pittoresque et chargé d’authenticité offre une expérience unique, loin des itinéraires touristiques traditionnels et souvent trop fréquentés. Une halte s’y impose absolument pour découvrir ses trésors exceptionnels et précieux, notamment sa fascinante mosquée souterraine, un joyau architectural empreint de mystère !

Borj El Kastil.
À une dizaine de kilomètres au sud d'Aghir, explorez la péninsule qui longe la chaussée romaine. Au bout de celle-ci, vous trouverez le site historique de Borj El Kastil, un ancien fort en ruines niché dans un cadre naturel et sauvage. Le chemin n'étant plus accessible en voiture, il est préférable de vous y rendre à pied ou en quad pour profiter pleinement de cette aventure hors des sentiers battus.

BORJ EL AKRAB
Borj El Akrab, le Fort du Scorpion, est situé au sud de l'île de Djerba entre Ras Tarbila et El Kantara. Il n'excède pas 10 m2 de superficie.
La légende raconte que ce petit fort a été construit en pleine mer par un père qui voulait sauver son dernier fils d'une malédicition qui avait coûté la vie à tous ses autres fils, tous victimes d'une piqûre de scorpion. Hélas, le destin s'acharna et même au milieu de la mer, son dernier fils fut mortellement piqué par un scorpion caché dans une corbeille de fruits.
La moralité de cette histoire fait bien sûr référence au fait que nul ne peut échapper au destin.
Légendes populaires
Superstitions et mystères ont longtemps nourri l'imaginaire populaire à Djerba, tout comme dans le reste de la Tunisie. Ces croyances, influencées par des traditions berbères, incluent notamment les effets néfastes de l'envie ou du mauvais œil. Certaines superstitions se rapportent aux jours et aux chiffres. Par exemple, le mercredi était autrefois considéré par les Djerbiens comme un jour défavorable, où il était déconseillé d’entreprendre quoi que ce soit, y compris célébrer un mariage ou rendre visite à un malade. En revanche, le chiffre cinq et ses multiples étaient invoqués pour éloigner les influences négatives, ce qui explique la popularité de la khamsa , ou main de Fatima. D'autres jours possèdent des connotations positives, comme le septième jour célébré après une naissance ou un mariage, ou encore le quarantième jour qui marque une étape importante après une naissance ou un décès. Parmi les autres croyances encore vivaces, il est dit que compter les gens porte malheur, tout comme laisser ses chaussures superposées. Si ces dernières se renversent, il faut immédiatement les remettre à l’endroit pour éviter un présage funeste.
La nourriture est également étroitement liée aux croyances. Le poisson, symbole de chance et de protection contre le mauvais œil, est fréquemment représenté sur des bijoux et dans les décorations intérieures, tout comme la khamsa . Un bijou en forme de poisson ou accompagné d’une corne de licorne est souvent accroché sur les vêtements des nouveau-nés pour les protéger. Autrefois, le pain, perçu comme sacré, n'était jamais jeté à la poubelle. Si l’on devait s’en débarrasser, il fallait d’abord l’embrasser avant de le déposer proprement dans un endroit surélevé pour qu’un pauvre ou un animal puisse le récupérer. Une légende racontait même qu’en observant la lune, on pouvait y voir une femme pendue par les paupières pour avoir touché son enfant avec un morceau de pain. Certaines traditions, comme les journées appelées moussem , étaient dédiées à des offrandes de repas, à base de viande ou de poisson, destinées aux mosquées ou aux voisins les plus démunis.
Légendes et croyances populaires sont souvent interprétées comme des reflets d’une sagesse ancienne, soucieuse de préserver l’honneur et l’harmonie familiale. Dans les années 1950-1960, des disparitions mystérieuses étaient parfois attribuées à une khiala, comme celle de Hammam El Ghoula, un fantôme de femme d’une beauté ensorcelante. Ce spectre apparaissait à ses victimes pour les envoûter et les emporter, avant de les relâcher sains et saufs après plusieurs jours, bien souvent sans qu’ils gardent de souvenirs. Était-ce une manière pour la culture populaire d’expliquer des fugues ou des absences inexpliquées ?
L’expatriation des hommes djerbiens a également alimenté des croyances transmises de génération en génération. On disait, par exemple, qu’un fœtus pouvait rester dans le ventre de sa mère pendant plusieurs années avant de naître en l’absence du père, une croyance connue sous le nom d’erraged.
La mort et l’au-delà occupaient aussi une place importante dans l’imaginaire collectif. On croyait que les âmes des défunts erraient autour des cimetières la nuit ou durant les heures les plus chaudes de la journée. À ces mêmes heures, les enfants redoutaient la terrifiante azouzat el gaila, une vieille femme maléfique qui capturait les imprudents errant dans les rues pour les dévorer. Une autre peur tenace était celle des "messieurs" mystérieux, figures redoutées qui recherchaient des victimes marquées par des signes particuliers. Leur sacrifice était supposé révéler des trésors enfouis, alimentant ainsi des récits glaçants transmis aux jeunes générations.
De nombreuses croyances et légendes entourent certaines mosquées emblématiques, telles que Sidi Zitouni — également connue sous le nom de Koubet El Kheiel ou dôme du fantôme en raison de la légende qui s’y rattache — ainsi que Jemaâ El Guellal à Houmt Souk, Sidi Zikri, Jemaâ Sidi Salem Essatouri, Jemaâ Sellaouati, et bien d'autres. Parmi ces récits fascinants, on raconte l'histoire de Sidi Satouri, un humble paysan possédant une parcelle de terre isolée et difficile à cultiver. Un jour, après une dure journée de labeur, il s’arrêta en chemin pour accomplir sa prière. Pendant ce moment de recueillement, un riche cortège de mariage tenta de l’interrompre sans succès. Lorsqu'il termina sa prière, il constata avec stupeur que le cortège avait été pétrifié sur place. De retour au village, il partagea son incroyable aventure avec les habitants. Curieux, ils se rendirent sur les lieux et découvrirent effectivement le cortège transformé en pierres. Reconnaissant en Sidi Satouri un saint, les villageois décidèrent d’ériger une mosquée, Jemaâ Sellaouati, à l’endroit même où s’était déroulée cette étrange aventure.
La légende des Sallaouta, établis dans la région de Mezraya, est tout aussi captivante. Selon le récit, les habitants décidèrent de construire une mosquée. Ayant choisi l'emplacement, ils commencèrent à creuser les fondations. Mais le lendemain, alors qu’ils revenaient au chantier, ils aperçurent, sur une élévation voisine, un magnifique pilier en marbre à douze pans, placé là d’une manière inexplicable, comme si aucune main humaine n’avait pu l’y déposer. Considérant cela comme un signe divin, ils ajoutèrent trois colonnes de pierre et du mortier pour bâtir ce qui deviendrait Jemaâ Sellaouati.
D’autres croyances populaires continuent d’alimenter la fascination pour ces lieux sacrés. Lalla Thala, par exemple, serait réputée pour guérir le trachome et aider à trouver l’âme sœur. Sidi Marcil (saint Marcel) serait invoqué pour soigner la stérilité féminine, tandis que Maamouret Aghir aurait le pouvoir de guérir les maladies de la peau et de rapprocher les amoureux séparés. Ces récits, empreints de spiritualité et de mystère, témoignent de la richesse du patrimoine légendaire de la région.
crédit : www.techno-science.net)
Explorez les vestiges antiques lors d'une promenade inoubliable
Meninx s'étendait le long des routes menant à El Kantara et Sedouikech. En observant les vestiges dévoilés, on ne peut qu’éprouver un regret face au manque de fouilles approfondies, qui permettraient de mieux mettre en lumière cette cité prestigieuse fondée au IIIe siècle av. J.-C. par les Carthaginois. Ici, plusieurs époques historiques se superposent harmonieusement : des hypogées puniques aux thermes romains, situés à proximité de grandes citernes, un ensemble remarquable comprenant les éléments d’un temple près de l’agora ou du forum, un atelier de fabrication de garum (jus de poissons salés) et un autre produisant de la pourpre. À la fin de la rue, se dressent El Kantara et son petit fort, dont les fondations pourraient être parmi les plus anciennes de l’île.
Continuez votre chemin en remontant lentement vers la « basilique-mosquée » Jamaa Harat Ouirsighen. Sur la route menant à Henchir Ghardaia, vous passerez devant un petit fort romain et les vestiges d’un mausolée dédié à Lella Thala, réputée pour guérir le trachome et aiderait à trouver l'âme sœur, situé près d’un arbre sacré.
Poursuivant vers Sedouikech, faites une halte à la pittoresque mosquée rupestre Jamaa Louta, qui pourrait dater des XIIe ou XIIIe siècles. En sortant de Sedouikech, en direction de l’Est, visitez le Ksar El Ghoula, surnommé le "château de l'ogresse", avant de vous émerveiller devant l'élégance de Jamaa Maghzel. Rebroussez ensuite chemin vers le monument dédié à Sidi Salem Satouri, récemment restauré. Toujours à Sedouikech, visitez brièvement une mosquée restaurée, bien que cette rénovation ait été réalisée au détriment de son architecture originale, qui abritait autrefois un atelier de tissage avec un toit voûté et incliné.
Découvrez les vestiges du grandiose monument de Henchir Borgou. Ce site s'inscrit probablement dans la tradition « berbéro-punico-méditerranéenne » que l’on retrouve dans l'architecture du splendide mausolée de Dougga. Enfin, à partir de Sedouikech, tout le monde peut vous indiquer le chemin vers la « Tour Bettès », située environ à un kilomètre au nord, un lieu stratégique offrant une vue imprenable sur les environs.
(crédits: ww.turess.com)
Plus d'info sur la culture, l'art, les traditions, gastronomie et évenements sous :
https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Djerba-page-7.html
Historisches über Djerba
Djerba, die größte Insel Nordafrikas, blickt auf eine reiche und faszinierende Geschichte zurück. Bereits in der Antike war die Insel bekannt, unter anderem durch ihre Erwähnung in Homers „Odyssee“ als Heimat der Lotophagen. Später wurde Djerba ein wichtiger Stützpunkt für phönizische Händler, bevor die Insel Teil des Karthagischen Reiches wurde. Während der Römischen Herrschaft blühte die Insel durch Handel und Landwirtschaft. In der Folgezeit erlebte Djerba Einflüsse durch berberische, arabische, osmanische und europäische Kulturen, die alle ihre Spuren hinterlassen haben. Besonders bemerkenswert ist die gut erhaltene Altstadt von Houmt Souk, die mit ihren verwinkelten Gassen und traditionellen Bauten an vergangene Epochen erinnert. Die Geschichte Djerbas ist ein lebendiges Zeugnis für die kulturelle Vielfalt und die strategische Bedeutung dieser einzigartigen Mittelmeerinsel.

Von damals bis heute
Die punische Zeit
12. Jh. v. Chr.:Phönizier besiedeln Tunesien814 v. Chr.:Gründung von Karthago
5./4. Jh. v. Chr.:Aufstieg des phönizischen Karthago zur beherrschenden Macht im Mittelmeerraum
264-241 v. Chr.:erster punischer Krieg gegen Rom, Verlust von Sizilien
218-201 v. Chr.:zweiter punischer Krieg, Verlust der karthagischen Großmachtstellung
149-146 v. Chr.:dritter punischer Krieg, völlige Zerstörung Karthagos durch die Römer, Tunesien wird römische Provinz
Die römische Zeit
Ab 146 v. Chr.:römische Provinz „Afrika“
Ab 27 v. Chr.:intensive römische Kolonisierung unter Augustus, Entstehung von über 200 römischen Städten in Tunesien
4. Jh. n. Chr.:Zerfall des römischen Imperiums, das Christentum setzt sich durch439-570 n. Chr.:wechselnde Herrschaft römischer Dynastien
Die arabische Zeit
670 n. Chr.:arabische Unterwerfung der byzantinischen Provinz, Gründung Kairouans als Hauptstadt
Ab 799 n. Chr.:wechselnde Herrschaft arabischer Dynastien
Bis 8./9. Jh. n. Chr.:völlige Islamisierung des Maghreb
Bis 15. Jh. n. Chr.:Zustrom hochgebildeter muslimischer und jüdischer Flüchtlinge aus Spanien fördert Kunst und Wissenschaften
Die türkische Herrschaft
Ab 1574:Tunesien wird für 300 Jahre Provinz des osmanischen Reiches mit Autonomie unter den von Konstantinopel eingesetzten
Beys16. Jh. n. Chr.:Höhepunkte der Mittelmeerpiraterie, große Sklavenmärkte (u.a. in Tunis)
Ab Mitte 19. Jh. n. Chr.:zunehmende Abhängigkeit von europäischen Kolonialmächten
Die französische Kolonialzeit
Ab 1881:Tunesien ist französisches Protektorat, Europäer kommen ins Land
1934:Habib Bourguiba gründet die Neo Destour Partei
Ab 1950:erbitterte Auseinandersetzungen zwischen der Unabhängigkeitsbewegung und der französischen Verwaltung
Das unabhängige Tunesien
20. März 1956:Frankreich erkennt die tunesische Unabhängigkeit an
1957-1987:Ministerpräsident Habib Bourguiba wird Staatspräsident der tunesischen Republik
07. November 1987:Bourguiba wird von Regierungschef Ben Ali aufgrund seines Gesundheitszustandes für amtsunfähig erklärt, Ben Ali tritt die Nachfolge an
14. Januar 2011:Jasminrevolution, Ben Ali tritt zurück und flüchtet aus dem Land, Bildung einer verfassungsgebenden Versammlung, die eine Übergangsregierung und einen Präsidenten einsetzt
31. Dezember 2014:Béji Caïd Essebsi wird der erste in freier Wahl vom Volk gewählte Präsident
25. Juli 2019:Tod des amtierenden Präsidenten Essebsi
23. Oktober 2019:Wahl des neuen Präsidenten Kais Saied
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History about Djerba
Djerba, the largest island in North Africa, can look back on a rich and fascinating history. The island was already known in ancient times, including its mention in Homer's ‘Odyssey’ as the home of the Lotophagi. Later, Djerba became an important base for Phoenician traders before the island became part of the Carthaginian Empire. During Roman rule, the island flourished through trade and agriculture. Subsequently, Djerba was influenced by Berber, Arab, Ottoman and European cultures, all of which have left their mark. The well-preserved old town of Houmt Souk is particularly noteworthy, with its winding alleyways and traditional buildings reminiscent of bygone eras. The history of Djerba is a living testimony to the cultural diversity and strategic importance of this unique Mediterranean island.

From then to now
The Punic period
12th century BC:Phoenicians colonise Tunisia
814 BC:Foundation of Carthage
5th/4th century BC:Rise of Phoenician Carthage to become the dominant power in the Mediterranean
264-241 BC:First Punic war against Rome, loss of Sicily
218-201 BC:Second Punic war, loss of Carthaginian great power
149-146 BC. Third Punic War, complete destruction of Carthage by the Romans, Tunisia becomes a Roman province
The Roman period
From 146 BC:Roman province of ‘Africa’
From 27 BC:Intensive Roman colonisation under Augustus, development of over 200 Roman cities in Tunisia
4th century AD Roman empire collapses, Christianity prevails439-570 AD:changing rule of Roman dynasties
The Arab period
670 AD:Arab subjugation of the Byzantine province, foundation of Cairo as the capital
From 799 AD:changing rule of Arab dynasties
Until 8th/9th century AD:Arab dynasties rule Tunisia.
By the 8th/9th century AD:complete Islamisation of the Maghreb
By the 15th century AD:influx of highly educated Muslim and Jewish refugees from Spain promotes art and science
Turkish rule
From 1574:Tunisia becomes a province of the Ottoman Empire for 300 years with autonomy under the
Beys appointed by Constantinople16. From the mid-19th century AD:Highlights of Mediterranean piracy, large slave markets (including in Tunis)
From the mid-19th century AD:Increasing dependence on European colonial powers
The French colonial period
From 1881:Tunisia is a French protectorate, Europeans enter the country
1934:Habib Bourguiba founds the Neo Destour party
From 1950:Fierce clashes between the independence movement and the French administration
Independent Tunisia
20 March 1956:France recognises Tunisian independence -1988 March 1956:France recognises Tunisian independence
1957-1987:Prime Minister Habib Bourguiba becomes President of the Tunisian Republic
07 November 1987:Bourguiba is declared unfit for office by Prime Minister Ben Ali due to his state of health, Ben Ali succeeds him
14 January 2011:Jasmine Revolution, Ben Ali resigns and flees the country, formation of a constituent assembly that appoints a transitional government and a president
31 December 2014:Béji Caïd Essebsi becomes the first president to be freely elected by the people
25 July 2019:Death of the incumbent President Essebsi
23 October 2019:Election of the new president Kais Saied
Ein Hauch von Andalusien
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